Dans le cadre de la 5ème édition des Mains Gauches, Festival à étiquettes glissantes, du 11 au 15 septembre
Programme de courts-métrages (durée 53 min)
Suivie d’une discussion avec les réalisateur·ices présent·es
Présentations des séances et discussions interprétées en Langue des Signes Française
Prix libre sans adhésion
Séance rediffusée dimanche à 17h00
Édito
Il y a les récits officiels, ceux des livres d’Histoire ou qu’on nous a répété cent fois. Et puis il y a les récits qu’on entend moins, qu’on entend pas : ceux qui font résonner d’autres vérités. Les films de ce programme racontent quelque chose de la vérité dans sa complexité, ses nuances, ses réalités vécues. Ils sont autant d’espoirs de pouvoir recomposer l’écho de voix manquantes.
d’Erica Monde | 2022 | Royaume-Uni | 19 min | Vostfr
Dans ce film, la réalisatrice revient sur le parcours qui l’a menée au diagnostic d’endométriose en observant la renouée du Japon, une plante envahissante. Alors que la maladie et la plante se développent de manière perturbatrice dans leurs environnements respectifs, l’une est traitée de manière urgente tandis que l’autre est confrontée à l’inaction. Méditation écoféministe sur le corps, la biologie, les soins et le contrôle, There’s Not Much We Can Do nous incite à remettre en question les choses mêmes que nous considérons comme « naturelles ».
Chanson douce
de Léa Harlange, Victoria Chaumont | 2023 | Belgique | 5 min | Vostfr
« Comment faire en sorte que les images révèlent ce qu’elles dissimulent ? Comment faire parler les archives, alors qu’elles ne disent jamais toute la vérité ? Léa Harlange et Victoria Chaumont se lancent dans un essai cinématographique qui transcende la narration conventionnelle. C’est une expérience profonde visant à dévoiler les fragments d’une mémoire diffractée. Il invite le public dans la toile complexe de l’identité, de la famille et du traumatisme. Entre vulnérabilité et autonomisation, l’œuvre navigue délicatement à travers les défis auxquels est confrontée une jeune femme cherchant à accepter un passé difficile. Ce projet profondément personnel cherche à remettre en question les cadres perceptuels et à redéfinir les limites de la représentation. Alors que Léa, assistée par Victoria, tisse les complexités de sa propre histoire familiale, le film résonne comme une méditation puissante sur les familles choisies, les espaces féministes collectifs et la navigation individuelle à travers un monde intime marqué par le trauma. »
The Lost Voices of Partition
de Stacy Bias | 2023 | Royaume-Uni | 2 min | Vostfr
La fin abrupte du Raj britannique en 1947 a entraîné d’horribles violences et des migrations massives pendant la Partition, qui ont eu un impact particulier sur le corps des femmes. Malheureusement, les récits et les expériences des femmes et des enfants durant cette période tumultueuse ont été et continuent d’être négligés dans la recherche sociale et historique. L’animation « The Lost Voices of Partition » présente les histoires de femmes âgées d’Asie du Sud (qui étaient de jeunes enfants ou qui sont nées peu après la Partition de l’Inde et du nouvel État du Pakistan) qui abordent les thèmes de la migration de masse, de la dislocation, du traumatisme, du silence, de la perte, de l’amour et de l’espoir.
Venue des États-Unis, la culture ballroom a traversé l’océan pour atteindre l’Europe et a pris ses quartiers à Bruxelles, à l’initiative de l’organisation For All Queens! Mais en temps de crise sanitaire, il est impossible d’organiser des balls. Voilà pourquoi FAQ! a cherché une alternative pour inspirer et instruire sa communauté : un docu-fiction sur la ballroom réalisé au Kaaitheater. Le film est un mélange de cours d’histoire donné par Zelda Fitzgerald, d’une conversation intime entre acteur·ices comme la légendaire pionnière Mother Lasseindra Ninja, et d’interludes. La ballroom est souvent réduite à sa danse le voguing, dans So You Wanna Vogue Huh?!, l’attention est portée sur les différentes strates de la ballroom, en partant de ses figures centrales : des personnes noires, femmes trans ou non binaires.
La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun.e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu.