Mai-68 est à la fois un moment crucial et un mirage. Le mirage de toutes les versions synthétiques de ce qui s’est passé s’en chargent. Le philosophe Dembe dit notre seul identité c’est le trajet. Partant de cette idée nous avons voulu réunir des trajets que nous suivons mot à mot dans des entretiens qui durent une heure.
Pour chacune des 22 personnes interrogées, Mai-68 a joué un rôle de bascule, d’accélérateur. Donner à entendre cette addition, c’est proposer une immersion pour ressaisir en profondeur ce qui s’est réellement débattu.
C’est permettre à chacun de se forger sa propre opinion.
Tout semble se jouer autour d’une conception ouvriériste. Dès lors il y a ceux qui vont pousser cette logique au paroxysme. Et ceux qui vont imaginer d’autres fronts de questionnements.

Il y a ceux qui participent au bref été du mouvement libertaire du 22-Mars
Il y a ceux qui se lancent dans la fabrication de journaux
Il y a ceux qui accompagnent les révolutions des pays tiers
Il y a ceux qui s’établissent en usine
Il y a ceux qui profitent du bouillonnement social pour franchir les  barrières
Il y a ceux qui en veulent en finir avec le bagne asilaire
Il y a ceux qui veulent changer l’université
Il y ceux qui essayent de mettre des mots sur ce qui bouge
Il y a ceux de la Sorbonne

Qui sont-ils ?


Jean Pierre Le Dantec, Ingénieur, écrivain

 De Stéphane Gatti, France, 2017, 1h13

 

Jean Pierre Le Dantec étudie à l’École centrale de Paris où il obtient son diplôme d’ingénieur en 1966 (Il milite en même temps à l’Union des étudiants communistes (1963–1965), puis devient le responsable de l’UJCML (maoïste) en 1967 et fait partie de sa délégation en Chine la même année, au tout début de la Révolution culturelle. Après l’éclatement de l’UJCML Il s’inscrit ainsi dans le mouvement maoïste de la Gauche prolétarienne dans les années 1970. Il est arrêté et placé en détention provisoire, en tant que directeur de la publication du journal. Le 27 mai, il est condamné à un an de prison pour « délits de provocation aux crimes contre la sûreté de l’État et apologie du meurtre, du vol, du pillage et de l’incendie. ».

À UP6, créée à la place de la section parisienne d’architecture de l’École des beaux-arts, s’expérimentent de nouveaux rapports au savoir, à l’enseignement et à l’institution qui les abrite. Juste après Mai 68, la plupart des professeurs sont militants gauchistes. Ils sont partagés : ceux pour qui le savoir livresque, irrémédiablement bourgeois, est à détruire, et ceux qui préfèrent mettre « cul par-dessus tête » l’enseignement, pour imaginer, en l’occurrence, de nouvelles façons d’être architecte. Jean-Pierre Le Dantec, ingénieur de formation, quoi qu’appartenant aux maoïstes de la Gauche prolétarienne, va peu à peu se tenir dans l’enseignement critique. Comme les autres professeurs, il a été recruté par la base, par un comité d’action d’étudiants : UP6 fonctionne alors sans tête, à coups d’assemblées générales. L’enseignement permet alors de lever le nez des planches à dessin : arts plastiques, sociologie, philosophie nourrissent les réflexions. Et plusieurs fronts permettent à l’architecture ainsi conçue de s’inscrire dans un désir général de transformation de la vie quotidienne.

 


 

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