Édito
Ces films ont été réalisés dans le cadre de la résidence de création Studio 34 du collectif La Clef Revival. Il s’agit de films auto-produits.
Le Studio 34 est un collectif né de l’occupation de La Clef, le dernier cinéma associatif de Paris. De jeunes cinéastes, professionnels, étudiants, débutants se sont rassemblés à la fin de l’année 2020 afin de créer un outil artisanal de fabrication de films qui permet au plus grand nombre d’accéder à la création cinématographique. Suite à cette résidence de création, 5 projets ont vu le jour, documentaire, film d’animation, film expérimental, docu-fiction… Le Studio 34 se veut être un terrain d’expérimentations et de partage de connaissances. Les réalisateurs.ices et certains membres encadrants·es de la résidence seront présents lors de la soirée pour présenter le contexte collectif de création de ces films.
Tête Machine
de Mona Lefevre | 9 min
Suivi d’une conversation avec la réalisatrice
Le rêveur est-il endormi? Il raconte, mais sait-on exactement ce qu’il veut dire? À travers la peinture animée, l’énigmatique récit des rêves érotiques de cinq jeunes adultes prend forme.
Petits cauchemars
de Thomas Hirgorom | 14 min
Suivi d’une conversation avec un membre de l’équipe du film
Dans la nuit capitaliste, une femme trouve des textes d’une personne qui a disparu. Que peuvent-ils bien raconter ?
Tarasca
de Nathanaël Ruiz de Infante | 27 min
Suivi d’une conversation avec la réalisatrice
« L’air ambiant s’alourdit,
Ça fait un moment que je le ressens.
Cet air est lourd,
Je le sens sur ma peau.
Aujourd’hui des étrangers sont venu nous aviser
Qu’une bête s’approche »
À Tarascon, dans le Sud de la France, un jeune découvre l’existence d’une créature légendaire qui vit dans le Rhône. Ce monstre, que tous appellent la Tarasque, apparaît une fois par an sous différentes formes lors des fêtes de la ville montées en son honneur. Le temps d’un été, Joachim est guidé par les habitants dans un monde où le rêve et la réalité sont durs à différencier.
Boï
de Lucien Pin | 15 min
Suivi d’une conversation avec le réalisateur
Boï est un autoportrait. Le portrait fantasmé de mon corps trans sans transition. Je sais qui je suis. Je sais aussi ce que je suis, au fond. Je suis un garçon que l’on mégenre au féminin. Je suis un garçon avec des hanches et des seins. Je ne suis pas une femme née femme. Je ne suis pas un homme né homme. Je suis un boï. Je suis Lucien.
Informations pratiques
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La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun.e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.
Les séances