Dimanche 15 décembre 2024 · 17h00


Édito

 

 

Godard, au contraire est le nom d’un projet de recherche et de programmation itinérant sur l’héritage de Jean-Luc Godard et l’avenir de son cinéma. Un partenariat entre le FIDMarseille, le Centre National des Arts Plastiques, Alphabetville, Videodrome2 et l’Institut National de l’Audiovisuel.


Histoire(s) du cinéma

de Jean-Luc Godard | 1988-1998 | France, Suisse | 4h26 [sous réserve]

« Citant, juxtaposant, triturant, célébrant le 7e art comme une synthèse des six autres, Godard refait le XXe siècle en un vertigineux rébus.
Jean-Luc Godard a travaillé à ces Histoire(s) pendant dix ans. Seul ou presque. Coupant, triturant, agrégeant des centaines d’enregistrements vidéos archivés par ses soins.
Les idées qui président à cette anthologie très spéciale sont simples : seul le cinéma, septième et dernier art, est capable de chapeauter et de mettre en regard tous les autres, toutes les formes antérieures de création ; seul le cinéma est capable de raconter notre siècle puisque l’histoire de l’un se confond avec celle de l’autre. »

Télérama

1(a) : Toutes les histoires

1988 | 51 min

Pour Mary Meerson et pour Monica Tegelaar

Godard retrace de façon quasi chronologique l’histoire du cinéma américain, des débuts d’Hollywood, en passant par l’âge d’or des producteurs, jusqu’à son déclin.

 

1(b) Une histoire seule

1989 | 42 min

Pour John Cassavetes et pour Glauber Rocha

Godard aborde le cinéma comme l’héritier de la photographie et de l’impressionnisme, et s’intéresse particulièrement à la lumière.

 

2(a) Seul le cinéma

1997 | 26 min

Pour Armand J. Cauliez et pour Santiago Alvarez

Le réalisateur compare les différentes histoires de la littérature, de la peinture et du cinéma. Il tente de montrer la particularité du septième art et d’expliquer sa puissance.

 

2(b) Fatale beauté

1997 | 28 min

Pour Michèle Firk et pour Nicole Ladmiral

Godard s’intéresse aux rapports qui existent au cinéma entre la mort et la beauté, Éros et Thanatos. Pour lui, cela s’explique notamment par le fait que le cinéma a toujours impliqué des hommes filmant des femmes.

 

3(a) La monnaie de l’absolu

1998 | 27 min

Pour Gianni Amico et pour James Agee

En continuité avec l’épisode 1a, le réalisateur poursuit sa réflexion entre Cinéma et Histoire. Il décrit ici comment le cinéma peut être le lieu d’une prise de position politique avec l’exemple du néoréalisme italien ainsi que du documentaire.

 

3(b) Une vague nouvelle

1998 | 27 min

Pour Frédéric C. Froeschel et pour Nahum Kleiman

Godard revient sur le mouvement de la Nouvelle Vague dont il a fait partie et comment celle-ci a inscrit le cinéma dans l’histoire des Arts. Il évoque le Musée du Cinéma de Langlois et sa propre relation avec la Cinémathèque.

 

4(a) Le contrôle de l’univers

1998 | 27 min

Pour Michel Delahaye et pour Jean Domarchi

Cette partie interroge le pouvoir. Selon Godard, l’homme est créateur autant de la beauté que de la terreur. Pour étayer son propos, il rend hommage à Alfred Hitchcock et la puissance de son cinéma sur l’imaginaire collectif.

 

4(b) Les signes parmi nous

1998 | 38 min

Pour Anne-Marie Miéville et pour moi-même

Pour clore son histoire(s) du cinéma, Godard se concentre sur la signification même du cinéma, sur son sens. Puis il reprend tous les thèmes évoqués jusqu’ici et dresse un bilan du cinéma actuel, considéré par le réalisateur « sur le déclin ».


Informations pratiques

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La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.

Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).

Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun·e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.


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