Festival Les Mains Gauches | Discussion : Pourquoi encore du cinéma queer ?
Discussion collective autour des représentations queer
Présentée par le comité de visionnage du festival
Avec les réalisateur·ices invité·es Rosario Veneno et Louve Dubuc-Babinet
Discussion accessible en Langue des Signes Française
Pourquoi encore du cinéma queer ?
Discussion collective autour des représentations queer
La proposition de cette discussion a émergé alors que nous nous retrouvions entre membres du comité de visionnage des Mains Gauches, devant quelques nombreux films soumis pour le festival. Les Mains Gauches a le mérite de rassembler sur quelques jours une large sélection de courts-métrages, mettant en scène une toute aussi large sélection de trajectoires, vécus et subjectivités, allant de la production DIY et fauchée, à celle plus encadrée et soutenue. Des petits bouts de miroir, pour nous y retrouver, et des petits bouts de fenêtres, dans lesquels se projeter.
À partir des échanges et des débats débordant de chacune des œuvres, il est apparu pour plusieurs·es d’entre nous l’envie de déplacer nos discussions dans la salle de cinéma, entre spectateur·ices, invité·es et organisateur·ices, afin de faire circuler les mots sur les représentations queer.
Les représentations, ça frotte, ça pique. Lorsque l’on fait partie des marges et que les miroirs sont tenus par le centre, alors la surface devient trompeuse et le miroir est en fait un statique, sans hors-champ et évolution possible, où nos humanités sont réduites à des épouvantails sans intériorité. D’où l’importance de s’emparer de ces surfaces, afin de s’y déplacer, de les remplir, d’en déborder, de s’en échapper et d’y revenir. Pour faire le choix de rester camp ou cliché, ou bien de jouer les iconoclastes, mais toujours selon nos propres termes. Inviter à l’empathie et à une rage collective, quitte à ce que ça gratte.
La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Tarif de la séance
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun.e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu.