Festival La Première Fois | Je sors les mots en décalé | Deux morceaux de mémoire

Édito

Les quinze films proposés saisissent les transformations sociales, intimes et politiques à bras-le-corps, dans toutes leurs tensions. Que ce soit la domination patriarcale, la misogynie brutale ou la colonisation, les cinéastes rendent visibles des rapports malades, des relations toxiques, des structures inégalitaires. Il sera question des incels qui trouvent dans le monde virtuel du web un effrayant exutoire, de la transphobie meurtrière dans une Athènes en mutation, d’un travail de reconstruction après un viol, d’une lutte intime et juridique pour s’extraire d’une vie conjugale délètère, de la peinture comme instrument de domination sociale ou d’émancipation – entre autres.

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Je sors les mots en décalé de Juliette Gadenne

2022 | 24 min | Première sélection en festival

Synopsis : À partir de journaux intimes et de vidéos de ses 5 dernières années, Juliette retrace certains moments marquants de sa vie. Nous dérivons avec elle à travers des fragments de sensations, de pensées et d’images mentales. C’est un passage de la pénombre à la lumière, un désir d’envol.

Deux morceaux de mémoire de Diala Al Hindaoui

2022 | 12 min | Titouan Magny

Synopsis : En mars 2011, j’ai 13 ans et la révolution commence en Syrie dans ma ville, Deraa. Mes oncles que j’aimais tant, soutiennent le régime de Bachar Al-Assad. Ma famille se fissure.