Édito
La Chignole, festival féministe des savoirs-faire techniques, fait sa projection ! Transmission, autonomie, débrouille, malice, solidarité et poésie seront autant de sujets abordés dans un programme de courts métrages.
La semaine de festival est rythmée d’ateliers en mixité choisie meufs et personnes queer, où seront transmis des savoirs-faire encore trop souvent masculinisés et/ou sexistes, et de soirées mixtes pour se rencontrer, parler, et festoyer !
1ÈRE PARTIE : SÉLECTION PAR LA CHIGNOLE
La cantatrice chôme (épisode 2) de Manon Caussignac
31 min
Épisode 2 de la web serie documentaire « LA CANTATRICE CHÔME », sur les questions de la place des femmes dans les professions du secteur des musiques actuelles : artistes – programmatrices – directrices – techniciennes. Quel est le bilan en 2023 ?
L’atelier féministe « Jamais sans ma visseuse »
17 min
Un atelier collectif féministe en mixité choisie en 2021. Qu’est-ce à dire ? C’est en cours de fabrication permanente ! Entailler une mortaise, souder un garde-corps ou une barre de pole dance, se prêter la main… Mais c’est aussi des personnes partageant un lieu en autogestion, qu’elles soient trans, meuf, gouine, cisfemme. Voyons ça en 18 minutes ! C’est un film documentaire réalisé par une partie d’entre nous grâce à l’accompagnement de la Télé Buissonnière. Un film collectif tourné sur plusieurs semaines à La Bastide de Sérou.
2ÈME PARTIE : PROGRAMMATION PAR LE CLUB CINEMATRIX
Qu’est-ce que le Club Cinematrix ?
Dans le club cinematrix, on expérimente des nœuds ; on noue et on dénoue les paroles, les images. On explore les marges qui constituent un film. C’est un grand chaudron que chacune vient remplir de ses expériences.
Concrètement, nous sommes un groupe de trente personnes à Marseille, au Polygone Étoilé, au Vidéodrome 2, ou dans nos salons. Nous nous réunissons mensuellement pour discuter de la fabrication des films que nous réalisons ou que nous souhaitons réaliser.
Par le partage d’expérience et à partir d’éléments concrets tels que les films, les rushes, les dossiers, les scénarios, les recherches de tout type, nous nous auto-accompagnons dans la production de nos films. Il est évident qu’un film ne se fabrique pas en suivant une recette. Ainsi, nous pensons que le partage d’expériences et de ressources peut permettre de lutter contre l’isolement, la dévalorisation et l’exclusion constatés tout au long du processus de fabrication de film.
Nous avons choisi de nous réunir sans homme-cisgenre hétéros afin de nous renforcer collectivement. Nous nous joignons à toutes les initiatives qui visent à une production cinématographique émancipatrice.
هاتف صدى [ Hatef Sada ] de Anouch Basbous
7 min
Une correspondance entre deux amant.es de deux villes méditerranéennes, une lettre interdite donnée à la mer pour qu’elle la porte. Le titre signifie phone écho, les échos de la voix.
Work with me de Robyn Chien
18 min | performance vidéo
Archive vidéo d’une performance sur les processus de fabrication d’un film, présentation de rushes, de document et d’images d’archives, réalisé dans le cadre du StandUp art du 17 novembre 2020 au BBB centre d’art – Toulouse.
Too Big de Toulouse
21 min
TOO BIG traite d’une île imaginaire dont la densité s’ appuie sur des personnages au but commun : atteindre une girouette. Ainsi que sur la survivance d’un folklore et de rapports de force. Je tente de percer les limites de présence ou bien l’épaisseur d’existence de ces personnages qui font « exister » cette île et l’histoire de cette île. Les personnages font groupe ou s’individualisent tentant de faire survivre les choses qu’iels connaissent et par extension ce qu’iels connaissent d’elleux même. L’île en revanche est indéfinie, mystérieuse, il n’y fait jamais vraiment jour. La vie y est rythmée par le cycle de la marée qui monte et qui descend, les courbes de l’île évoluent. Il y a du brouillard et ses limites sont fluctuantes. Le film est réalisé à partir de maquettes, de décors sculptés, de prises réelles et d’images de synthèse.
Informations pratiques
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La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).