Édito
Pour la troisième édition de son cycle Vives Archives, qui met à l’honneur des films du patrimoine marginal ou militant des pays arabes, le festival Aflam s’intéresse cette année à la restauration et à la remise en circulation de films longtemps ignorés, retrouvés et accompagné par des chercheur.euses, des archivistes, des programmateur.rices, engagé.es pour une autre écriture de l’histoire du cinéma.
Ce week-end de programmation en amont de l’ouverture du festival nous permettra de rencontrer des passionnés du cinéma : Nabil Djedouani, Mohamed Latrèche, Chaouki Adjali, Léa Morin et Margaux Chanlançon, porteur.euses d’autres mémoires en images.
Zinet, Alger, le bonheur
de Mohammed Latrèche | 2023 | France, Algérie | 57 min
En présence de Mohammed Latrèche
Qui se souvient de Mohamed Zinet ? Aux yeux des spectateurs français qui reconnaissent son visage et sa frêle silhouette, il est simplement ”l’acteur arabe” des films français des années 1970, d’Yves Boisset à Claude Lelouch. En Algérie, c’est un tout autre personnage… Enfant de la Casbah, il est l’auteur génial d’un film tourné dans les rues d’Alger en 1970, Tahya Ya Didou.
Mohammed Latrèche est né à Sidi Bel-Abbès (Algérie) en 1973. Il produit plusieurs courts métrages dont Cousines de Lyes Salem (César, 2004 en France) et distribue de nombreux longs métrages internationaux en Algérie. De 2003 à 2020, Mohammed Latrèche a réalisé deux courts métrages et trois documentaires.
Informations pratiques
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La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun·e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.
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