DOUBLE VISION : ON POSSESSION | The Magic Sun + Horendi
Avec le soutien de ANFAA A*Midex Research Group (AMU/IDEAS) eten partenariat avec La Fabrique des écritures ethnographiques (FÉE)
The Magic Sun de Phill Niblock | 1966 | États-Unis | 16 min
Horendi de Jean Rouch | 1972 | France | 1h09
Jeudi 24 avril 2025 · 20h30
The Magic Sun
de Phill Niblock | 1966 | États-Unis | 16 min
Sun Ra et son Solar Arkestra filmés à New York au milieu des années 1960 par le compositeur minimaliste et photographe Phill Niblock. Ce montage expérimental en noir et blanc alternant les gros plans sur les mains et les bouches des musiciens, inversés ensuite en négatif, est accompagné d’une bande-son originale de la musique de l’ensemble. Abstractions et avant-gardes.
Horendi
de Jean Rouch | 1972 | France | 1h09
Pendant sept jours, dans la cour de la concession du prêtre Zima Sambo, à Niamey, se déroule le Horendi, au cours duquel sont recrutés les « chevaux des génies ». Deux jeunes femmes malades depuis plusieurs semaines sont initiées à la danse de possession. Les batteurs de calebasse jouent tous les airs des génies et chantent leurs devises. Les jeunes femmes apprennent la danse rituelle par laquelle la transe se provoque et se maîtrise. Les leçons de danse se succèdent, entrecoupées par des pauses dans la case de retraite pour les initiées. Les trois mouvements principaux sont : Le tour de la concession, la danse particulière et secouer la tête. Au septième jour, les « chevaux » reçoivent les vêtements rituels correspondant aux génies qui les possèdent.
DOUBLE VISION
Est un appel et une réponse,
Le cinéma et son écho,
Un phénomène dans lequel l’enregistrement du monde est projeté en retour sur lui-même,
C’est une nouvelle série de projections mensuelles.
DOUBLE VISION est proposée dans le cadre d’une double programmation mensuelle qui associe des œuvres cinématographiques radicales, transformatrices et visionnaires à leur propre miroir. Avec des essais critiques, des programmes de films et de vidéos sélectionnés, des cinéastes internationaux invités et des films tirés de l’histoire riche et complexe de l’anthropologie visuelle et du cinéma expérimental, DOUBLE VISION cherche à tracer une ligne d’influence émotionnelle, politique, viscérale et critique entre ce qui est ressenti, ce qui est vu, ce qui est connu et ce qui peut être compris.
*DOUBLE VISION is a call-and-response is cinema and its echo is a phenomenon in which the recording of the world is projected back on itself is a new monthly screening series
*DOUBLE VISION is offered in a monthly program that takes radical, transformative and visionary works of cinema and pairs them with their mirror selves. Featuring critical essays, curated film / video programs, visiting international filmmakers and focusing on films drawn from the rich and complicated histor/ies of visual anthropology and experimental cinema, DOUBLE VISION looks to draw an emotional, political, visceral and critical line of influence between what is felt, what is seen, what is known and what can be understood.
*DOUBLE VISION is presented with the support of ANFAA A*Midex Research Group (AMU/IDEAS)in partnership with La Fabrique des écritures ethnographique (FÉE)
La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun.e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 8€ et valable sur une année civile.
Il est aussi possible de prendre son adhésion en ligne ! Pour celleux qui le souhaitent et le peuvent, cette adhésion permet aussi de nous soutenir, en ajoutant un montant de son choix.
Dans le cadre de CINECOLETIVO : Collectifs de cinéma décoloniaux du 13 au 17 octobre à Marseille
Une proposition d'ANFAA A*Midex Research Group (AMU/IDEAS), en partenariat avec La Baleine, le Mucem, Videodrome 2, Autres Brésils et La Fabrique des écritures ethnographiques (FÉE)