Par la rencontre entre des œuvres féministes et/ou transpédégouines, des publics et des auteur·es, Archivo de Abya Yala (Archives/Documents de Abya Yala) cherche à promouvoir la diffusion et la réflexion autour de la représentation, de la création et de la distribution de documents audiovisuels de Abya Yala, nom que le peuple kuna a donné au continent américain.
Sur cinq jours, le programme réunit une sélection de courts métrages documentaires, postporno, ou de fiction ; un long métrage, une table ronde, un DJ set et des performances.
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Marlén, retrato de unas tetas peludas (Marlén, portrait de seins poilus)
de Javier de Miguel| 2021 | Chili | 11 min
Au milieu de la pandémie de COVID-19, Marlén, une jeune femme aux seins poilus, entreprend un voyage personnel dans le passé, analysant les souvenirs de la façon dont le monde réagit à son corps. Marlén construit des histoires de famille et d’amour, comprenant ses seins poilus au centre de la construction de son genre, de son plaisir et de sa sexualité.
La ekeka siempre fui yo (La ekeka a toujours été moi)
de María Galindo | 2013 | Bolivie | 19 min
Le court métrage revendique la figure populaire de la « Ekeka », porteuse de chance, incarnée en la femme qui porte toujours sur son dos le bien-être des autres ; En même temps, il comprend une pratique de la justice issue du mouvement Mujeres Creando. Cette pratique de la justice est l’accompagnement quotidien des femmes qui décident de rompre avec une relation violente et au lieu de fuir les mains vides pour repartir à zéro, ce que fait le mouvement c’est d’accompagner les femmes pour emporter avec elles tout le fruit de leur travail.
La primavera trans (Le printemps trans)
de Juan David Cortés | 2018 | Colombie | 20 min
Ce printemps fleuri rugit dans les rues : il n’y aura pas une minute de silence mais une vie de lutte. Que leurs ancêtres assassiné·es, emporté·es par le ciment et l’oubli, se dressent comme une vague de fleurs et que leurs os soient soient l’héritage de tous·tes cell·eux qui survivent à la discrimination, à l’exclusion et à la transphobie. La racine de cette lutte fleurit dans les rues, ensemble, ce printemps travesti, trans-sexuel, trans-puissant, rebelle, magnifiquement grotesque, sauvage, furieux, propre, fou, libre.
Monstras (Monstres)
Pachaqueer, c’est nøtre terre! nøtre univers! nøtre cørps! c’est la cønstructiøn (im)prøpre de nøtre être qui n’a besoin ni de murs, ni d’un tøit, ni d’une autørisation pøur exister, elle existe, un pøint c’est tøut !
// Pachaqueer es nuestra tierra! nuestra universa! nuestra cuerpa! es la construcción (in)prøpia de nuestra ser que nø necesita paredes, techø ø permisø para existir, que simplemente es!
Informations pratiques
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Tarif de la séance à prix libre (conseillé 5€)
La billetterie ouvre 30 min avant chaque séance.
Toutes les séances du cycle Archivo de Abya Yala
