Doctorats Sauvages #2 | Accattone de Pier Paolo Pasolini
Dans le cadre du rendez-vous Doctorats Sauvages, en partenariat avec Echelle Inconnue
Accattone de Pier Paolo Pasolini | 1961 | Italie | 1h55 | Vostfr
Séance précédée d’une présentation par Léa Battais et suivie d’une discussion
Samedi 26 octobre 2024 · 20h00
Édito
Les Doctorats Sauvages sont une série de rendez-vous avec le monde de la recherche. Le principe : demander à de jeunes doctorant·es de venir partager avec nous, dans un effort de vulgarisation, les champs de leur étude effectuée dans le cadre d’une thèse. La contrainte : Tenter de figurer ou d’illustrer les grands sujets abordés dans leur travail par une programmation libre de films, d’images animées, inanimées, d’archives sonores ou de cinéma élargi.
Accattone
de Pier Paolo Pasolini | 1961 | Italie | 1h55 | Vostfr
Pour son premier film, Pasolini donne à voir la réalité sociale des borgate qui entourent la Rome des années 1960 en suivant les pas d’un jeune proxénète. Une représentation poétique et politique de la culture populaire des paysans et du sous-prolétariat italiens qui s’oppose à la culture bourgeoise et à la société de consommation en expansion dans un pays en phase de modernisation.
Interruptions : Espaces urbains et créations artistiques en Méditerranée
Thèse de Léa Battais
Léa Battais est doctorante en histoire de l’art, aux laboratoires Mesopolhis et TELEMMe, Aix-Marseille Université
Cette recherche s’intéresse aux mutations urbaines en Méditerranée à travers le prisme de l’art contemporain. De ce corpus de créations, et des différents contextes historiques, politiques et culturels dans lesquels il s’ancre, émergent des ambitions et des méthodes de production qui renouvellent la problématique des liens entre art et espaces urbains. Qu’elles recherchent une accessibilité de l’art, une expérience sensible et partagée du paysage, ou la construction de liens sociaux, qu’elles dénoncent une actualité politique ou un oubli historique, ces œuvres proposent une critique de nos sociétés à travers la dimension urbaine. Grâce à ces créations, la trame du quotidien est interrompue, rendant visible la complexité de nos environnements, les tensions et les dominations qui les façonnent.
Sélectionnés pour les paysages qu’ils capturent et les conditions de leur production, les films proposés se concentrent sur l’Italie des années 1960 et le Maroc post-indépendance. Témoins de leur temps, ces films permettent d’ouvrir une fenêtre sur les objectifs, les motivations et les conjonctures qui ont fait naître et évoluer des pratiques artistiques liées aux espaces urbains à cette époque, tout en interrogeant leur héritage dans la production actuelle.
La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun.e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.