Doctorats Sauvages #2 | De quelques évènements sans signification de Mostafa Derkaoui
Dans le cadre du rendez-vous Doctorats Sauvages, en partenariat avec Echelle Inconnue
De quelques évènements sans signification de Mostafa Derkaoui | 1974 | Maroc | 1h16
Séance précédée d’une présentation par Léa Battais et suivie d’une discussion
Dimanche 27 octobre 2024 · 20h00
Édito
Les Doctorats Sauvages sont une série de rendez-vous avec le monde de la recherche. Le principe : demander à de jeunes doctorant·es de venir partager avec nous, dans un effort de vulgarisation, les champs de leur étude effectuée dans le cadre d’une thèse. La contrainte : Tenter de figurer ou d’illustrer les grands sujets abordés dans leur travail par une programmation libre de films, d’images animées, inanimées, d’archives sonores ou de cinéma élargi.
De quelques évènements sans signification
de Mostafa Derkaoui | 1974 | Maroc | 1h16
Que peut-être le cinéma marocain après l’indépendance ? Une question qui rythme ce micro-trottoir scénarisé. Une enquête prétexte pour une expérimentation cinématographique et pour une immersion dans les rues, les cafés ouvriers et le port de Casablanca des années 1970. Entre misère, colère, inégalités, une autre investigation se dessine lorsque les rues qui se soulevèrent en 1965 sont balayées par la caméra. Le film fut censuré par les autorités marocaines dès sa sortie et a été retrouvé en 2016, il a depuis été restauré.
Interruptions : Espaces urbains et créations artistiques en Méditerranée
Thèse de Léa Battais
Léa Battais est doctorante en histoire de l’art, aux laboratoires Mesopolhis et TELEMMe, Aix-Marseille Université
Cette recherche s’intéresse aux mutations urbaines en Méditerranée à travers le prisme de l’art contemporain. De ce corpus de créations, et des différents contextes historiques, politiques et culturels dans lesquels il s’ancre, émergent des ambitions et des méthodes de production qui renouvellent la problématique des liens entre art et espaces urbains. Qu’elles recherchent une accessibilité de l’art, une expérience sensible et partagée du paysage, ou la construction de liens sociaux, qu’elles dénoncent une actualité politique ou un oubli historique, ces œuvres proposent une critique de nos sociétés à travers la dimension urbaine. Grâce à ces créations, la trame du quotidien est interrompue, rendant visible la complexité de nos environnements, les tensions et les dominations qui les façonnent.
Sélectionnés pour les paysages qu’ils capturent et les conditions de leur production, les films proposés se concentrent sur l’Italie des années 1960 et le Maroc post-indépendance. Témoins de leur temps, ces films permettent d’ouvrir une fenêtre sur les objectifs, les motivations et les conjonctures qui ont fait naître et évoluer des pratiques artistiques liées aux espaces urbains à cette époque, tout en interrogeant leur héritage dans la production actuelle.
La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun.e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.