Sombres Chimères est un corpus de trois films narrant des trajectoires d’humanité au travers de fables fantastiques, parmi lesquelles s’égarent les esprits à la recherche de sens.
Dans la lignée du 1er opus, cette programmation fait la part belle à la littérature, quand des auteurs s’emparent des contes et légendes et leur donnent une forme cinématographique. Quand le texte et l’oralité travaillent l’imaginaire, produisent de l’image.
Il y a eu des films qui respirent, ici sont des films qui habitent. Chacun à leur manière sont des successions de tableaux, de mat painting et compositions d’éléments colorés. Revenant au primordial, la nature, pas si morte, nous hante, tout comme les fantômes et autre trace de temps immémoriaux, traversent les récits projetés.
Que nous laisse le folklore, ci ce n’est des impressions de déjà vu, d’universel et aller-retours intemporels?
Il y a dans ces films, ce que la mythologie nous donne en histoires communes et dans leurs ombres, des lignes traçant dans les marges, chemin de traverse contre les routes balisées afin d’amener à de nouvelles voix/es.