Sombres chimères est un corpus narrant des trajectoires vers l’humanité, en usant de la fable fantastique, dans lesquelles s’égarent les esprits à la recherche de sens.
La réflexion autour de ce mini cycle, qui se décline en 2 parties, n’aura pas été évidente. Au départ, il y avait une impression, une ambiance. Des images rutilantes, avec un filtre à la fois flou et lumineux. Des éclats d’acier et un vert saturé. Des ombres baignant sur les murs d’une ville désertée. Les ensembles de cristaux analogiques se reflétant sur des surfaces presque aquatiques. Des films qui respirent et dont le rythme cardiaque brille en dehors et en dedans.
C’est une invitation à arpenter ce chemin, de la dark fantasy contaminée par la perte d’une nature luxuriante avec Excalibur de John Boorman, il faudra traverser le pont fantasmagorique de Angel’s Egg de Mamoru Oshii, afin d’atteindre la science fiction empreinte des brumes mélancoliques de Blade Runner de Ridley Scott.
Au milieu de sombres chimères, il n’est pas rare que les héros finissent par se voir pousser des plumes et rejoignent eux aussi les chants des sirènes.
La 2ème partie du cycle aura lieu au printemps 2024.