« L’horreur peut être comparée à une danse – une quête dynamique et cadencée. Et l’objet de cette quête, c’est le lieu où vous-même, lecteur ou spectateur, vivez à votre niveau le plus primitif. » Stephen King
Pour atteindre l’émotion pure, le frisson tant recherché, le film d’horreur ne peut se contenter d’effrayer par la répulsion ou la surprise. Les « jump-scares », comme le gore à outrance, finissent souvent par créer une distance sécurisante pour le spectateur. La véritable horreur, pour être pleinement cathartique, doit faire appel aux terreurs peuplant notre inconscient collectif, aux peurs primales de l’Homme.
Ainsi – à l’image de Freddy Krueger, qui hante les rêves des habitants d’Elm Street – les croque-mitaines de notre sélection incarnent un vieux cauchemar commun : courir, fuir un ennemi invisible et effrayant, sans parvenir à le distancer… Ces « boogueymen », à jamais tapis dans notre imaginaire, sont le Memento Mori contemporain ; forces amorales et impitoyables, ils nous rappellent à notre propre mortalité.
« – Jamais un homme ne ferait ça.
– Il n’a rien d’un homme. »
Halloween, John Carpenter, 1978
Pour louer des films au vidéoclub
:: Croque-mitaines
Scream – Wes Craven
Psychose – Alfred Hitchcock
La Nuit des morts-vivants – Georges A. Romero
Phenomena – Dario Argento
Duel – Steven Spielberg
Maniac – William Lustig
Vendredi 13 – Sean S. Cunningham
Le Silence des agneaux – Jonathan Demme
Haute tension – Alexandre Aja
Massacre à la tronçonneuse – Tobe Hooper
Nosferatu – Friedrich W. Murnau
M le maudit – Fritz Lang
La Nuit du chasseur – Charles Laughton
Carrie – Brian de Palma
La Maison des 1000 morts – Rob Zombie
Halloween, la nuit des masques – John Carpenter
Freddy, les griffes de la nuit – Wes Craven
La Marque du vampire – Tod Browning
Dr Jekyll and Mr Hyde – John S. Robertson
L’Homme léopard – Jacques Tourneur
Les maîtres de l’épouvante – Mario Bava, Dario Argento, John Carpenter
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