Pour ce deuxième volet du cycle « Des cinémas d’Afrique(s) », du mardi 23 au dimanche 28 mai, nous continuons avec trois cinéastes : le mauritanien Abderahmane Sissako qui au même titre qu’Ousmane Sembene et Souleymane Cissé a étudié le cinéma en Union soviétique (VGIK), le burkinabais Gaston Kaboré formé à l’ESEC à Paris et le nigérian Newton Aduaka qui a étudié à la London International Film School.

Avec l’arrivée du numérique dans le cinéma, filmer est devenu plus abordable. Par ailleurs, l’accès aux petits écrans s’est largement développé sur le continent, et ce sont les séries télé qui cartonnent, avec les telenovelas sud-américaines, mais aussi les productions locales telle la surabondante production nigériane de Nollywood. Il y a parallèlement le documentaire : les cinéastes documentaristes sont nombreux à porter leurs regards sur le monde et ses réalités, dont l’émigration fait partie. Abderahmane Sissako l’appréhende quant-à-lui dans un film gracieux en forme de point de suspension, un « voyage immobile » où l’Europe est un mirage, mais un mirage assez puissant pour s’empêcher d’envisager un bonheur en Afrique, comme l’annonce le titre de son film (En attendant le bonheur). L’Afrique (et le monde) serait-elle (il) en train de perdre sa culture ? De se déraciner ? Une vie où l’idée du départ deviendrait omniprésente ? Pour Gaston Kaboré, la connaissance de nos Histoires et de nos identités est primordiale pour composer le futur. Son premier long-métrage (Wend Kuuni, Le don de Dieu) est un conte qui se déroule au XIXème siècle, avant la colonisation, car oui, l’Histoire du continent ne commence pas avec la colonisation.
Comme Abderahmane Sissako, Gaston Kaboré semble nous montrer l’importance du savoir, de la culture et de sa transmission. L’enfant devient alors celui qui connaît, qui rêve et nous projette dans l’avenir. Ailleurs, à Londres, les trois jeunes de Rage, le premier film indépendant du cinéma britannique réalisé par un cinéaste noir (et africain), Newton Aduaka, rêvent de sortir un album de hip hop. Un cinéaste nigérian qui filme le milieu underground du hip hop et du jazz londonien, on ne pouvait pas manquer de vous le présenter…

Comme pour le premier volet du cycle, une journée sera consacrée au cinéma indépendant noir américain, avec notamment un autre film de Charles Burnett, Devil’s fire, où fiction et images d’archive retracent un pan de l’histoire du jazz.

Nous finirons le cycle avec Natacha Samuel, qui viendra présenter trois films, dont Gam Gam, un documentaire sur la jeunesse de Ouagadougou..

 


Le programme du cycle

 Voir le programme complet des séances cinéma


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Videodrome 2
49 Cours Julien
13006 Marseille

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Les tarifs des séances cinéma

Adhésion annuelle indispensable
à partir de 3€

5€ la séance
2€ pour les moins de 14 ans
2€ pour les séances jeune public

La carte 10 séances + adhésion annuelle
45€

Ouverture de la billetterie 30 minutes avant le début de chaque séance

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