Cinéma de résistance au colonialisme | Algériennes
Sur une proposition de Sabrina Chebbi et Galadio Parfait Kaboré
Avec le soutien de la Cinémathèque du Documentaire
Algériennesde Djamel Sellani | 2005 | France | 56 min
En présence de Djamel Sellani
Samedi 12 octobre 2024 · 18h00
Édito
Le cinéma de résistance au colonialisme, contre-propagande du cinéma impérialiste.
« Une situation historique nouvelle et un homme nouveau naissant à travers la lutte anti-impérialiste requéraient aussi une attitude nouvelle et révolutionnaire de la part des cinéastes du monde entier.“
« Lheure des brasiers » – Vers un Troisième cinéma. Fernando Solanas & Octavo Getino
La période des révolutions et des luttes contre le colonialisme et l’impérialisme occidental ont vu émerger toute une génération de cinéastes composant un réel mouvement cinématographique de résistance: le Troisième cinéma, ou cinéma de décolonisation. En occident, ce cinéma totalement passé sous silence est encore très largement méconnu, y compris des mouvements de luttes.
À travers ce film, nous racontons ce qu’à été la guerre d’Algérie pour une génération de femmes. À partir d’archives et les témoignages de 3 combattantes, Eliette Loup, Louisette Ighilahriz, Fatma Baïchi, elles racontent une histoire, qui commence dans les années 30, durant leur enfance, leur adolescence, en Algérie, fille de musulmans ou fille de colons. Et puis en 54, leur vie s’emballe pour plonger dans la nuit, durant huit longues années. Elles avaient entre 15 et 20 ans pendant la bataille d’Alger, les maquis, les arrestations, la torture et la détention. Emprisonnées, elles retrouveront la solidarité et l’entraide humaine. Dans cette reconnaissance de la guerre d’Algérie, nous accompagnons, 40 ans plus tard, l’une d’elles dans le procès qu’elle a intenté à de grands officiers pour l’utilisation de la torture. Notre film est aussi l’hommage à ces militaires français qui ont su rester dignes et nobles.
La billetterie ouvre 30 minutes avant le début de chaque séance.
Nous pratiquons le prix libre (chaque personne paie ce qu’elle veut/peut/estime juste).
Nous croyons au prix libre comme possibilité pour chacun·e de vivre les expériences qui l’intéressent et de valoriser le travail accompli comme il lui paraît bienvenu. L’adhésion à l’association est nécessaire pour assister aux projections, elle est accessible à partir de 6€ et valable sur une année civile.
Sur une proposition de Sabrina Chebbi et Galadio Parfait Kaboré
Avec le soutien de la Cinémathèque du Documentaire et du Palestine Film Institute
Scènes d'occupation à Gazade Mustapha Abu Ali | 1973 | Palestine | 13 min | Vostfr
Armée rouge japonaise – FPLP (Front de libération de la Palestine)de Masao Adachi, Kōji Wakamatsu en collaboration avec le FPLP | 1971 | Japon | 1h10 | Vostfr
Séance accompagnée par des membres du FUIQP - Front Uni des immigrations et des quartiers populaires de Marseille