La deuxième semaine du colloque Cinéastes arpenteurs, consacrée à Robert Kramer et la quête d’une ligne incandescente qui traverse le temps s’est ouverte mardi 3 décembre avec la projection de Guns (Robert Kramer, 1980). C’est une salle comble qui a accueilli avec joie cette projection ainsi que les échanges avec les invité·e·s.
Elle était présentée par Keja Kramer, fille du cinéaste, très heureuse de montrer le film dans sa version fraichement restaurée. Pour l’accompagner, Jean-Pierre Daniel, fondateur du cinéma l’Alhambra, est venu échanger avec le public. Il a introduit le film en racontant combien sa rencontre avec Kramer avait été déterminante.
En effet, en 1980, il répond à un appel à l’aide de Pierre Queyrel (fondateur du festival de cinéma de Digne-les-Bains) pour diffuser les films de Kramer. Il l’accueille dans le Sud Est pour une semaine de projections autour de Marseille. Cela se passe 15 jours avant le début du tournage de Guns, qui doit avoir lieu au Havre. C’est l’occasion pour Robert Kramer de découvrir la région, en se baladant de la Camargue jusqu’à la cité phocéenne. C’est là qu’il tombe sous le charme et décide que son film doit se tourner à Marseille. Jean-Pierre Daniel a donc salué la vivacité, et la force de caractère qui a permis à Kramer un tel revirement dans la production du film.
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